~ I.D. ~
Nom : Foster
Prénom : Elisabeth
Surnom : Lili, Lisa, Beth, Babeth, Ela... Ce prénom permet de multiples combinaisons. Elisabeth n'en tolère aucun.
Âge : 30 ans. (Elle n'en avouera jamais que 29.)
Lieu de naissance : Augusta (Maine), USA.
Orientation sexuelle : Monosexuelle depuis dix ans.
Métier : Psychologue.
Groupe : Citizens.
~ INSIDE ~
Caractère : Elisabeth est psy. Chotique. Peut-être même chopathe. Officiellement chologue. Comme beaucoup de ses confrères, elle cumule un grand nombre des pathologies qu'elle est supposée soigner. Monomaniaque, obsessionnelle compulsive à tendances paranoïaques, le tout enrobé d'un bon gros complexe de supériorité, c'est Elisabeth dans toute sa splendeur. Passée maître dans l'art de la dissimulation, elle passe généralement pour un modèle d'équilibre: talentueuse, extrêmement professionnelle et en apparence très investie auprès de ses patients. Sa légère paranoïa l'incite à jouer la comédie de la femme parfaite jusque dans sa vie quotidienne, selon un schéma très étudié: méticuleuse sans maniaquerie, elle entretien un style négligé chic très travaillé, prend des cours de cuisine mais revendique son indépendance, vote démocrate mais ne parle jamais politique en société... Absolument persuadée de son intelligence supérieure, elle est celle que l'on veut qu'elle soit. Ou du moins, celle qu'elle pense que Maxwell Drake rêverait qu'elle soit.
Principale qualité : Persévérante.
Principal défaut : Trop persévérante. On appelle ça de l'obsession. Elle est prête à toutes les extrémités pour atteindre son but.
~ OUTSIDE ~
Description physique : Petite. Un visage étrange, aux grands yeux enfantins figés dans une dureté glacée. Sa bouche de poupée, qu'aucun sourire ne vient égayer, semble perdue dans son visage en triangle. Une coupe graphique de cheveux bruns encadre ce dernier sans l'envahir. Elle n'est pas belle, mais elle peut être jolie, et elle le sait. Ses patients n'ont généralement droit qu'à un chignon serré et un tailleur casual, mais c'est lors des soirées mondaines où elle pourrait avoir l'occasion de croiser Maxwell qu'elle déploie toute son imagination. Robes de créateur bien au delà de ses moyens, talons vertigineux, décolletés plongeants frôlant toujours les limites de la correction sans jamais les dépasser, elle mets tous ses atouts en jeu avec l'énergie du désespoir.
Ce qu'elle traîne toujours sur elle : la cravate de Drake oubliée (dérobée) dix ans plus tôt, et un polaroïd écorné de l'homme sus-nommé, endormi, également prise lors de la soirée en question.
~ STORY ~
Histoire :N'attendez pas de moi quelque chose de joli aux phrases chantournées. Ni d'Elisabeth. Nous aimons aller droit au but, nous aimons les faits et la concision, nous nous en tiendrons donc là.
Elle est née le 5 novembre 1979, ce qui lui donne maintenant tout juste 30 ans. Elle n'aime pas du tout ses trente ans. Trente ans, c'est la vieillesse, et Drake aime les femmes jeunes, beaucoup plus jeunes que lui. Elle n'a donc que 29 ans, et les gardera aussi longtemps que possible. Mais reprenons du début. La vie d'Elisabeth Foster, psychologue clinicienne, est une vaste caricature. Un père phallocrate à souhait et une mère soumise et effacée tissèrent un cocon rigide et autoritaire autour de son enfance. Elle portait des robes aux teintes neutres et des souliers inconfortables, n'obtenait jamais l'autorisation d'aller jouer chez une amie, et encore moins celle d'en recevoir. Plus tard, l'on refusa qu'elle se maquille, et chaque tenue vestimentaire était contrôlée avec la plus stricte sévérité avant qu'elle n'aie pu passer le pas de la porte.
Dans ce genre d'atmosphère, on trouve généralement deux sortes de comportements. L'enfant se rebelle à l'adolescence et se confronte à l'autorité ou la fuit, suivant son degré d'inflexibilité. Ou alors, l'enfant trouve un quelconque exutoire qui lui permettra de supporter la tension constante à laquelle il est soumis. Elisabeth choisit la troisième solution. Elle accepta des le début sa condition d'enfant-objet, et en grandissant, sa disposition à la soumission se doubla d'une admiration béate et déplacée envers celui qui exerçait son pouvoir sur la petite famille. Elle éprouvait un plaisir malsain dans chaque nouvelle brimade, dans chaque abus d'autorité. Ce complexe d'Electre mal géré semblait un début prometteur pour une future psychologue.
Seulement, et vous vous en doutez, monsieur Foster n'aurait jamais laissé sa fille entamer des études qui auraient pu lui donner une quelconque prise sur lui, et elle-même ne serait jamais allée contre la volonté de son père. C'était sans compter sur le troisième élément de la famille, qui jusque là s'était montré d'une utilité toute relative; la mère. Alors qu'Elisabeth entamait sans histoires sa dix-septième année, le père leva pour la première et unique fois la main sur son épouse. Il faut savoir que jusqu'alors, sa perversité et son goût pour le pouvoir ne s'étaient joués qu'au niveau mental. Mais ce jour-là, était-il fatigué, l'avait-elle poussé à bout sans s'en rendre compte, toujours est-il qu'il lui asséna une gifle rugueuse et bien sentie sur sa joue charnue. La mère recula d'un pas, hagarde, et les années de frustration et d'humiliations remontèrent toutes ensemble à la surface. Alors qu'il se retournait, elle le poignarda dans le dos avec un couteau de cuisine. Elle fut emprisonnée et s'il ne mourût pas, il en ressorti nettement diminué. La lame avait touché la colonne, et il fût condamné à la chaise roulante pour le restant de ses jours.
Elisabeth, qui n'avait pas assisté à la scène (elle rentrait du lycée lorsque cela se produisit), fut placée dans un foyer durant une année, avant d'atteindre la majorité. Ce furent douze mois mornes et amers, durant lesquels la jeune Elisabeth s'entoura d'une rancoeur acide envers sa mère. Au début, elle ne comprit pas pourquoi elle ne pouvait pas tout simplement retourner vivre avec son père. Et puis elle lui rendit visite. Ce qui la frappa surtout, c'est qu'elle le dépassait maintenant de deux bonnes têtes. Le père était un homme grand et imposant, ce qui jouait pour beaucoup dans le mythe qu'elle avait créé autour de lui. Son ombre l'enveloppait d'une aura menaçante qui l'avait toujours fait frissonner, de différentes manières. Mais maintenant, elle devait baisser les yeux pour lui parler. Lui-même s'était enfermé dans un silence mutique, et plus rien ne semblait l'intéresser. Lorsqu'elle entra dans sa chambre d'hôpital, il ne lui adressa pas même un regard, et ne posa d'ailleurs plus jamais les yeux sur elle. De toute façon, en perdant son pouvoir, il avait perdu tout intérêt aux yeux de sa fille, et elle se résigna à attendre d'avoir dix-huit ans pour commencer une nouvelle vie.
Pourquoi se dirigea-t-elle vers des études de psychologie? Je crois bien qu'elle-même ne le sait pas. En tout cas, cela la préoccupa une bonne partie de son année en foyer, parce qu'elle se retrouvait tout à coup seule, mais surtout sans un sou. Hors, des études qu'elle désirait entreprendre lui coûteraient près d'un million de dollars. Million que son père possédait, mais n'étant pas mort, elle n'avait aucune raison d'y toucher. Dans un premier temps elle tenta de lui faire signer des papiers lui donnant un accès illimité à ses comptes, mais elle n'obtint de lui pas plus de réaction que si elle avait parlé à une courge. Elle imagina mille plans pour finalement se contenter de falsifier avec habileté la signature de son géniteur et obtenir ce qu'elle voulait. Elle obtint brillamment son diplôme de fin de cycle et fut acceptée à l'université de New York.
Durant deux ans elle vécût dans un petit studio et étudia avec sérieux. Elle tomba successivement amoureuse de trois de ses professeurs et coucha avec deux, mais ils se révélèrent décevants. Pas assez bestiaux, presque respectueux, leur brutalité n'était qu'une façade, et ce n'était certainement pas ce qu'elle recherchait. Elle se mit à sortir le soir, dans des endroits de plus en plus sordides, parce qu'elle ressentait un grand vide que seule la peur comblait partiellement. Elle coucha avec toutes sortes d'individus peu recommandables, qui ne réussissaient généralement qu'à l'ennuyer.
C'est lors de l'une de ses soirées desquelles elle n'attendait plus rien qu'elle rencontra Drake Maxwell. Après quelques oeillades équivoques des deux côtés, il l'aborda sans détour. Ils échangèrent trois phrases, et elle se rendit compte qu'il la prenait pour une prostituée. Elle ne démentit pas, on n'accorde aucun respect aux putes. Elle le suivit dans un motel au néon vacillant, et il la prit sans douceur et sûrement sans beaucoup de plaisir. Ce n'était pas tellement différent de ce qu'elle avait connu jusqu'à maintenant, mais pour elle ce fut l'extase la plus totale. Ce n'était certainement pas juste le sexe, mais plutôt sa façon de la regarder, le charisme brutal qui émanait de lui, cette agressivité latente, et évidement la différence d'âge évidente qui les séparait.
Elle en tomba immédiatement et sans retenue folle amoureuse. Il ne fallait pas le laisser filer, c'était lui qu'elle voulait, et elle l'aurait. Elle profita du sommeil post-coïti pour fouiller son portefeuille et en savoir un peu plus sur lui. Elle déroba sa carte de visite, cacha sa cravate dans son sac et pris une photo de lui avec son polaroïd. Il se réveilla au moment où elle se penchait au dessus de lui pour remettre son portefeuille en place et lui saisit le poignet avec violence, le tordant presque. Il l'étreignit avec encore plus de rudesse que la première fois, l'inondant d'insultes. Elle se dit qu'elle ne voulait plus rien connaître d'autre que ça. Au matin, il avait disparu, laissant quelques billets sur la table de chevet en guise d'adieux.
Six mois plus tard, elle s'installait à Velvet Valley. Elle termina ses études dans la petite université de la ville, bien moi cotée que celle qu'elle quittait, mais cela lui importait peu, elle s'installait définitivement près de celui qui avait envahi toutes ses pensées. Ses études terminées, elle ouvrit son cabinet et utilisa les dix années suivantes à se faire un nom pour pouvoir s'introduire dans la haute société de la ville, dont Drake faisait évidemment partie. Elle se construisit une vie à partir de rien, traqua l'objet de son obsession dans ses moindres déplacements pour connaître tout de sa vie, de ses goûts, de ses ambitions... Elle se montrait à tous les diners mondains, cherchant à faire impression sur Maxwell sans jamais réellement lui adresser la parole. La peur la retenait encore qu'il la reconnaisse, mais plus les années passaient, et plus ce sentiment s'estompa. Elle ne risquait plus rien maintenant, et il était temps de se mettre réellement à agir pour le conquérir une bonne fois pour toute.
Elisabeth posait la dernière pierre d'un plan qui s'échafaudait sur plus de huit années lorsque le tremblement de terre fit s'écrouler le tout. En l'espace de quelques semaines à peine, Maxwell Drake était devenu maire de Velvet Valley, s'était marié avec une femme plus jeune qu'elle et s'était découvert une fille. Un sentiment d'urgence s'empara de la psychologue, qui voyait tout à coup ses années défiler, et son amour s'éloigner un peu plus chaque jour. Il fallait faire vite, et ne plus laisser aucune place au hasard. Elle réussit non sans mal à récupérer le dossier de la nouvelle fille, qui devint ainsi sa patiente. Elle insuffla le doute dans son esprit quand à la paternité de Drake, et réussit également à atteindre les certitudes d'Isobel, bien qu'indirectement. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre que les deux obstacles se détruisent d'eux-mêmes pour lui laisser le champs libre, en poussant très légèrement l'esprit d'Alexa aux moments opportuns...
Elle se sentait comme le marionnettiste dans l'ombre, et elle ne doutait pas un instant d'arriver à ses fins... Parce qu'elle ne lâcherait rien, jamais.
Quelques dates et faits importants : 14 septembre 1989: rencontre de Maxwell Drake.
14 SEPTEMBRE 1989: RENCONTRE DE MAXWELL DRAKE.
14 SEPTEMBRE 1989: RENCONTRE DE MAXWELL DRAKE.14 SEPTEMBRE 1989: RENCONTRE DE MAXWELL DRAKE.~ YOU ~
Nom/Surnom : Non mais dites donc, on n'a pas gardé les cochons ensemble que je sache.
Age : 22 ans.
Avatar : Christina Ricci
Comment avez-vous connu Velvet Valley : Par un partenariat.
Commentaires, suggestions : Je ne me permettrais pas.
Les codes ont-ils été envoyés : Oui.